Mois : mars 2016

Revue de Presse du 21 au 25 mars 2016

Au sommaire de cette revue de presse élaborée par Brigitte PERROT (secrétaire générale de la FAGE Force Ouvrière) et Jean-Luc GIRONDE (journaliste chargé du secteur communication).

  • 1,2% ? Non, 0,85% ! Le compte n’y est pas (Dernier édito de Brigitte PERROT)
  • Fonctionnaires : une hausse des salaires au coût élevé (Les Echos)
  • Fonctionnaires : le pouvoir d’achat repasse dans le vert (Les Echos)
  • Le compte personnel d’activité des fonctionnaires au point mort (Acteurs Publics)
  • Secteur public : de la difficulté de réformer (Acteurs Publics)
  • La revalorisation des salaires casse l’unité des syndicats de fonctionnaires (Acteurs Publics)
  • Les effectifs de la fonction publique continuent d’augmenter (Acteurs Publics)
  • L’administration pénitentiaire « à la limite de l’épuisement » alerte la Cour des Comptes (Acteurs Publics)
  • Dégel du point d’indice : les collectivités rechignent à payer encore la note (La Gazette.fr)
  • « Bernadette Groison FSU : 1,2%, cette augmentation ne saurait suffire » (L’Humanité)
  • Alain Juppé a la cote chez les fonctionnaires (Acteurs Publics)
  • Projet de loi travail (Médiapart, L’Humanité, AFP, Le Monde, Les Echos, Economie Matin, Le Figaro, Libération, Le Parisien, La Tribune, La Croix, Europe1.fr)
  • Chiffres du chômage (Libération, La Tribune, Le Figaro, La Tribune)
  • Laurent Berger : « Pour réformer pas d’autre voie que le dialogue » (La Croix)
  • Les médecins veulent agir aux côtés des ARS dans l’organisation territoriale des soins (Acteurs Publics)

Revue de Presse du 21 au 25 mars 2016

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Loi Travail : communiqué commun CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL

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Les confédérations syndicales FO et CGT, les organisations syndicales FSU et Solidaires, les syndicats étudiants et lycéens UNEF, FIDL et UNL, réunies ce soir, 24 mars, à l’issue de la troisième journée de manifestations contre la loi Travail, ont décidé du communiqué appelant à la grève du 31 mars.</strong>

Comme les 9 et 17 mars, étudiant-es, lycéen-nes, salarié-es, privé-es d’emploi et retraité-es ont montré ce jour toute leur détermination à obtenir le retrait du projet de loi travail.

Les organisations signataires rappellent que les pouvoirs publics doivent garantir le droit à manifester, à se réunir, à s’organiser, tout en assurant la sécurité des manifestant-es.

Les modifications apportées par le gouvernement au projet de loi Travail ne changent rien à l’affaire : le texte présenté au conseil des ministres reste toxique pour les salarié-es d’aujourd’hui et de demain. De toute évidence, ce texte ne permettra pas les créations nécessaires d’emplois, généralisera la précarité et aggravera les inégalités professionnelles notamment envers les femmes et les jeunes. C’est ce que montre l’exemple des pays européens ayant suivi cette voie.

Dans ce contexte où l’emploi et les salaires restent des préoccupations majeures, il est urgent de développer des emplois stables, de qualité, et de nouveaux droits sociaux.

Les organisations syndicales (CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) appellent l’ensemble des salarié-es, privé-es d’emploi, étudiant-es, lycéen-nes, retraité-es à se mobiliser par la grève et à participer massivement aux manifestations le 31 mars pour obtenir le retrait de ce projet de loi et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives.

A l’issue de la journée du 31, le gouvernement doit répondre. Si tel n’était pas le cas, les organisations signataires inviteront les salarié-es et les jeunes à débattre la poursuite de l’action dans les jours suivants et à renforcer les mobilisations, y compris par la grève et les manifestations.

Les organisations signataires appellent d’ores et déjà le gouvernement à les recevoir pour prendre en compte leurs revendications et les mobilisations massives et répétées.

Lire l’article sur le site force-ouvrière.fr

Paris, le 24 mars 2016

Grève du 31 mars 2016

Malgré d’amples manifestations des étudiants et lycéens soutenues par la confédération FO et les organisations syndicales mobilisées contre le projet de loi travail (9 mars, 17 mars et 24 mars), malgré plus de 1,250 million de signataires de la pétition #LoiTravailNonMerci, le gouvernement maintient sa volonté d’imposer un projet de loi qui consisterait en une régression majeure du droit du travail en France.

Si l’examen du texte a été reporté de 15 jours, les quelques modifications apportées ne modifient en rien sa philosophie générale et les reculs sociaux demeurent :

  • Renversement de la hiérarchie des normes (avec priorité donnée à la négociation d’entreprise et dévitalisation des conventions collectives de branches)
dans le but de généraliser les dérogations aux garanties collectives
  • référendum pour faciliter l’acceptation de reculs
dans le cadre d’un chantage à l’emploi ou à la délocalisation
  • facilitation des licenciements économiques;
  • majoration des heures supplémentaires ramenée à 10% au lieu de 25% et 50%
  • modulation du temps de travail possible jusqu’à trois ans
  • allongement de un à trois ans de l’obligation de négocier les salaires
  • affaiblissement de la médecine du travail…

Quant aux modifications, elles ne diminuent pas les dangers, si le barème des indemnités compensatrices en cas de licenciement illégal devient indicatif, il n’en demeure pas moins incitatif pour les juges ! Rien ne protège les salariés du débat qui aura lieu au parlement, qui pourrait conduire à aggraver ce texte.

Pour toutes ces raisons, la grève du 31 mars et les manifestations doivent être massives.

Ci dessous le tract à diffuser très largement ainsi que des affiches pour préparer vos manifestations. Pour les modalités pratiques d’organisation des manifestations qui auront lieu sur tout le territoire, prenez attache auprès de vos unions départementales.

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Revue de presse du 14 au 18 mars 2016

Au sommaire de cette revue de presse élaborée par Brigitte PERROT (secrétaire générale de la FAGE Force Ouvrière) et Jean-Luc GIRONDE (journaliste chargé du secteur communication)

  • El Khomri drague les jeunes et la CFDT (Le Parisien)
  • Jean-Claude Mailly (FO) : « Nous contestons la logique même du projet de loi » (Le Figaro)
  • La CFDT, syndicat « réformiste » allié précieux du gouvernement (AFP)
  • Ils n’ont pas honte ! (L’Humanité)
  • Loi El Khomri : désaccord de fond entre Manuel Valls et le syndicat Unef (Le Figaro)
  • Philippe Laurent : « Les agents publics sont très souvent au-dessus des 35 heures » (Acteurs Publics)
  • Pas (encore) de loi El Khomri pour les fonctionnaires (Acteurs Publics)
  • Loi travail : « nettement insuffisant » pour Mailly (FO) (AFP)
  • Loi travail : la CFTC estime avoir été « entendue sur l’essentiel » (AFP)
  • Loi travail : Mailly maintient sa demande de retrait du texte après les annonces de Valls (sur Twitter) (AFP)
  • Loi travail : Valls rallie la CFDT mais déçoit le patronat (Les Echos)
  •  « Ce recul en prépare d’autres » (Les Echos)
  • Recul sur les prud’hommes, fermeté sur le licenciement (Les Echos)
  • Le PS paie le prix fort dans les urnes (Les Echos)
  • La réforme croupion (Les Echos)
  • La loi travail, une entrée dans le nouveau monde (Les Echos)
  • Le gouvernement tente de déminer la loi travail (La Croix)
  • Loi El Khomri : les moins de 35 ans plus hostiles que leurs ainés (La Tribune)
  • Loi travail : des députés PS réclament des modifications (La Tribune)
  • Loi travail : Valls en mode moonwalk (Le Parisien)
  • Berger (CFDT) salue un projet de loi porteur de « progrès pour les jeunes et les salariés » (AFP)
  • Une loi travail pour le 21ème siècle (La Tribune)
  • Valls découvre le dialogue (Libération)
  • Pierre Gattaz : « Si le texte est affadi par la suite, il n’y aura plus rien » (Le Figaro)
  • A l’inverse de la CGT, de FO et du Medef, la CFDT salue les avancées du projet (Le Monde)
  • Le gouvernement renonce au barème des indemnités prud’homales (Le Monde)
  • Travail : l’exécutif bat en retraite pour sauver sa loi (Le Monde)
  • Loi travail, point d’indice : pour la gauche du PS, le compte n’y est pas (Le Parisien)
  • Gattaz crie victoire (à voix basse) (Le Canard Enchainé)
  • L’Unef contre la génération Z (Les Echos)
  • Gattaz veut une version 3 (l’Humanité)
  • Réforme du Code du travail : la CFDT approuve, la CGT et FO s’oppose
  • Fonctionnaires : une hausse de salaires très politique pour finir le quinquennat (Les Echos)
  • Jeunes, fonctionnaires : les gestes coûteux de Hollande (Le Figaro)
  • Loi El Khomri : quatre vérités sur l’emploi et le chômage (La Tribune)
  • Loi travail : après les ratés, le rabot (Le Monde)
  • Loi travail : des concessions, mais toujours des désaccords (AFP)
  • Valls échoue au rattrapage face aux mouvements de jeunesse (l’Humanité)
  • Même réécrite, la loi El Khomri divise encore (La Croix)
  • Rémunération des fonctionnaires : rendez-vous salarial sous haute tension jeudi (AFP)
  • Vers un dégel du point d’indice des fonctionnaires (La Croix)
  • « Je déclare l’État coupable de non assistance à justice en danger » (l’Humanité)
  • Pourquoi le gouvernement augmente la rémunération des fonctionnaires (Acteurs Publics)
  • Frédéric Valletoux : « La hausse du point d’indice aura des conséquences sur les effectifs des hôpitaux » (Acteurs Publics)
  • Comment l’immobilier de l’État peut doper l’efficacité des fonctionnaires (Acteurs Publics)
  • Loi travail : les frondeurs PS auditionnent des syndicats pour bâtir un « contre-projet » (AFP)
  • « On est les rebelles ! » (Le Parisien)
  • Loi travail : les étudiants toujours mobilisés (Le Monde)
  • « Tout n’est quand même pas à jeter dans cette loi » (Le Monde)
  • SNCF : trois syndicats menacent d’une nouvelle grève (AFP)
  • Code du travail : Macron veut aller « plus loin, plus fort » (Le Monde)
  • « On détricote complètement l’avant-projet de loi initial » (Le Monde)
  • « Une bonne nouvelle pour les PME » (Le Monde)
  • Les agents ne se contenteront pas de miettes (l’Humanité)
  • Loi travail, la réforme en pièce (Libération)
  • Impôt sur le revenu : ce qui va changer en 2018 avec le prélèvement à la source (Les Echos)
  • Vers une augmentation d’au moins 1% du salaire des fonctionnaires
  • Les hôpitaux et les collectivités locales redoutent une facture salée (Les Echos)
  • Arrosage interdit (Les Echos)
  • Compte personnel d’activité : la CGPME ne signe pas la position commune (AFP)
  • Forte attente des fonctionnaires sur le « geste significatif » promis par Valls (Le Monde)
  • Le salaire des fonctionnaires augmentera de 1,2 % d’ici février 2017 (Acteurs Publics)
  • Rémunérations : fin de la diète pour les fonctionnaires (La Tribune)
  • Les salaires des fonctionnaires revalorisés de 1,2 % « insuffisant pour les syndicats (AFP)
  • Salaires des fonctionnaires : le gouvernement lâche du lest (Libération)
  • Le coup de pouce n’évitera pas le coup de pied dans la rue (Le Parisien)
  • Le climat social contraint le gouvernement au dégel (L’Humanité)
  • Le gouvernement décide d’augmenter les fonctionnaires de 2,4 milliards d’euros (Le Figaro)
  • Le gouvernement fait un geste salarial de 2,4 milliards pour les fonctionnaires (les Echos)
  • Collectivités locales : la masse salariale freine un peu (les Echos)
  • Fonctionnaires : la revalorisation du point d’indice est « raisonnable » (Boursier.com)
  • Loi travail : la CFDT ne donne pas un chèque en blanc au gouvernement (AFP)
  • Loi travail : les syndicats « réformistes »veulent des améliorations (AFP)
  • La loi travail agrège les colères (Libération)
  • Les jeunes ne désarment pas (le Parisien)
  • Hollande défié par cette jeunesse qu’il voulait sienne (l’Humanité)
  • Contre la loi El Khomri : Valls tient tête aux manifestants (Le Parisien)
  • Comment les conjoints pourront moduler leurs impôts (La Croix)

REVUE DE PRESSE 1

REVUE DE PRESSE suite

2016-03-18Flash info tous en greve le 31 mars 2016

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Revue de presse du 7 au 11 mars

Au sommaire de cette revue de presse élaborée par Brigitte PERROT (secrétaire générale de la FAGE Force Ouvrière) et Jean-Luc GIRONDE (journaliste chargé du secteur communication).

  • Premier coup de semonce (Dernier édito de Brigitte PERROT)
  • Bernard Pêcheur ne veut pas d’une fonction publique sous-rémunérée (Acteurs Publics)
  • Rémunération des fonctionnaires : Girardin défend une hausse générale (AFP)
  • Les hauts fonctionnaires restent sous-représentés aux postes d’encadrement supérieur et de direction (Acteurs Publics)
  • Marcel Gauchet : « La demande d’Etat continue d’être forte mais les gens ne veulent plus de l’Etat à l’ancienne ». (Acteurs Publics)
  • Trois articles de la loi « Egalité et Citoyenneté retouchent le statut des fonctionnaires (Acteurs Publics)
  • Les syndicats de fonctionnaires demandent en chœur l’équité salariale entre les femmes et les hommes (Acteurs Publics)
  • Annick Girardin dans les starkings blocks (La Gazette des Communes)
  • Les ministres connaissent enfin leurs décrets d’attribution (Acteurs Publics)
  • Le faux chômeur traquait les faux chômeurs (Le Canard Enchaîné)
  • Réforme pénale (Les Echos, Le Canard Enchaîné)
  • Eric Woerth : « Nous supprimerons les corps de la fonction publique et créerons 50 cadres d’emplois ». (Acteurs Publics)
  • Le programme de Nicolas Sarkozy pour réformer le secteur public (Acteurs Publics)
  • Loi El Khomri (Médiapart, Le Parisien, L’Humanité, Agence AEF, Marianne.fr, AFP, Les Echos, La Tribune, Le Figaro, Le Monde)
  • Le prélèvement de l’impôt à la source devrait être soumis au Parlement avant l’été (Acteurs Publics)
  • L’autorité au cœur de la présidentielle de 2017, selon une étude (Acteurs Publics).

Revue de presse du 7 au 11 mars 2016

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Compte-rendu de la réunion des Délégués Syndicaux Centraux « agents publics »

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Représentants Force Ouvrière : Sébastien Socias et Pascal Keller

La réunion s’est tenue sans envoi préalable d’ordre du jour ni documents de travail suite à un problème informatique à la Direction Générale…

  • La mise en œuvre du décret QPV :

Suite à un décret 2016-174, la prime ZUS est remplacée à compter de la paie de mars par une prime dite QPV. Par conséquent, si un site était en ZUS et désormais en QPV, pas de changement pour les agents. Si le site est désormais classé QPV et qu’il n’était pas ZUS avant, une rétroactivité s’opèrera à compter de janvier 2015. En revanche, si le site était en ZUS et qu’il n’est pas désormais QPV, les agents perdront la prime. Des erreurs de versement sont possibles et si cela se produit, la direction entend récupérer les sommes indument versées. A noter que pour les DOM, toutes les agences étaient en ZUS et donc elles seront toutes en QPV.

  • Projet de loi relatif à la déontologie et aux droits et obligations des fonctionnaires :

Ce projet de loi qui concerne les agents publics de PE également, prévoit des dispositions limitatives sur le cumul d’activités (création ou reprise d’une entreprise notamment). Le projet de loi introduit de nouvelles possibilités d’octroi de la protection fonctionnelle (extension possible aux ascendants et descendants, reconnaissance du harcèlement moral et sexuel entre autres), lesquelles seraient élargies aux agents sous CCN. Aucune procédure disciplinaire ne pourra être diligentée au-delà d’un délai de 3 ans. Le projet prévoit l’exclusion temporaire inférieure ou égale à 3 jours inclue dans les sanctions du premier groupe, mais Pôle emploi ne serait pas forcément impacté. Le projet de loi prévoit la possibilité de demander le droit à l’oubli des sanctions publiques de 2ème et 3ème niveau après 10 ans. Il prévoit également la possibilité de demander l’effacement du dossier des blâmes au bout de 2 ans.

  • Négociation du point d’indice :

Les agents publics de Pôle emploi ne sont pas automatiquement concernés par ces négociations. FO revendique la pleine prise en compte des agents publics de Pôle emploi au sein de ces négociations ! La Direction indique qu’au terme de cette négociation, il pourrait être question de négocier l’équivalent à Pôle emploi.

  • Réforme du code du travail :

Un amendement du projet de réforme du code du travail prévoit le Compte Personnel d’Activité (CPA). Il concerne chaque agent public. Selon le projet de texte, il s’agirait de créer un compte personnel d’activité pour chaque agent public, ayant notamment pour objet d’informer son titulaire sur ses droits à formation ainsi que sur les droits sociaux liés à sa carrière professionnelle, et définir ses conditions d’application et ses modalités d’utilisation et de gestion. Ce projet porte des objectifs de portabilité en cas de changement d’employeur.

  • Projet d’évolution du décret du statut 2003 :

Abandon de la VIAP confirmé. Revendication de FO depuis plusieurs années !

Suppression des filières envisagée sous forme de regroupement des épreuves par niveau. FO attire l’attention de la direction sur le fait que le mélange des filières nécessite de retravailler peut être la nature ou le contenu des épreuves pour éviter que certains profils d’agents soient en situation d’échec lors du passage des épreuves du fait d’un trop décalage entre leur vécu et le contenu du poste visé.

Retour vers la promotion au choix selon un cadre et des critères à définir.

Savourons au passage le « détricotage » en règle du statut de 2003 et le retour à des dispositions du statut de 1990 par ceux qui ont tout fait pour que ces acquis disparaissent en 2003 et notamment la CFDT. Aller jusqu’au retour du rang de classement dans les épreuves serait une bonne chose.

Quotas d’avancements accélérés : déterminer un quota global serait une proposition de la DG qui n’est pas satisfaisante car ce serait le règne de l’arbitraire pour certains niveaux, sans parler de ce qui pourrait se produire nationalement pour les collègues de régions sans CPLU (si les avancements sont traités par des CPN, on revient à un système de quota par niveau).

Congé sans traitement : actuellement la condition de continuité d’emploi de 3 ans est nécessaire, mais n’est plus appliquée et ne sera pas reprise dans le futur décret.

  • Revalorisation de la rémunération :

La DG prétend qu’elle n’a pas d’enveloppe d’emblée !

FO demande le déplafonnement de la grille indiciaire et la fin des modalités actuelles pour l’accès aux carrières exceptionnelles qui restent soumises aux quotas.

FO demande l’intégration des primes dans le traitement de base, en revendiquant toujours un 13è mois à minima. La DG craint que ce ne soit pas accepté par Bercy.

La DG propose un état des lieux de l’ensemble des primes actuellement versées.

  • Prise en charge des frais de formation dans le cadre du Cif

Pas de prise en charge de Pôle emploi dans le cadre d’un congé de formation professionnelle…

  • CPLU (Commission Paritaire Locale Unique)

Dans certaines régions, les effectifs d’agent public ne permettent plus de garantir à terme leur existence et donc, la direction propose que le DG puisse fixer par décision une commission paritaire. Pour FO, cela ne peut être à la main du DG, il faut une règle claire, une vraie parité et le cas échéant, envisager de renégocier les champs de compétences des CPN si elles prenaient la main dessus (en rappelant que FO s’est battu pour que les CPN soient toujours des commissions d’appel). La problématique est double : ne pas flouer les agents d’une représentation syndicale locale quand c’est possible et en même temps rendre la chose viable, sachant que la modification du décret n’interviendra que postérieurement aux élections CPL/CPN.

Long débat sur la faisabilité d’une adaptation antérieure à la modification du décret, en vue des élections CPL/CPN.

Instance paritaire pouvant se tenir, par décret, de manière dématérialisée : l’idée serait de donner « des marges de souplesse » pour faire des économies. Le DG pourrait modifier le RI des CPN en ce sens mais il existe des garanties à respecter :

  • permettre l’identification des participants et leur participation effective
  • assurer la retransmission continue du son et de l’image
  • préserver la confidentialité des tiers
  • permettre l’enregistrement des débats et échanges
  • en cas de vote à bulletin secret, respect de l’anonymat et vote de manière simultanée

Pour FO, réduire les coûts de séance (nécessitant au passage une certaine solennité) est bien gentil mais pourquoi ne pas commencer par certain séminaire du Directeur Général qui coûte autrement plus cher… il est intéressant d’entendre que la Direction s’inquiète de la qualité de vie au travail des militants pour lesquels, dixit la DG, ce serait plus pratique de ne pas toujours se déplacer pour siéger en instance…

FO s’oppose à ce projet de dématérialisation.

Divers

  • Liste complémentaire pour sélections internes :

Pour chaque sélection interne, il existe une possibilité de listes complémentaires, mais la Direction évoque deux raisons pour ne pas mettre en place ces listes : résultats, nombre de postes.

Exemples : conseiller niveau 2, sur les 8 postes, 12 candidats.

Ingénieur d’application : 3 postes, 2 candidats.

Cadre appui gestion, beaucoup de conseillers s’étaient positionnés

Donc pour ces sélections, il n’y a pas eu de listes complémentaires dans certaines régions.

  • Diffusion de postes :

L’établissement propose si les OS sont d’accord de diffuser tout poste sur plusieurs niveaux.

  • Mutuelle :

FO constate qu’il n’y a aucune maitrise en région de la réglementation concernant les longues et graves maladies. En conséquence, FO demande qu’il y ait traitement centralisé.

L’établissement affirme que la situation est réglée ; il y a automatisation du transfert. Le traitement reste en région, mais avec des experts DG qui conseillent les techniciens en Région.

  • En conclusion :

Pour la prochaine réunion, la DG enverra aux OS des documents juridiques.

La DG transmettra aux OS et par écrit les éléments actés par elle-même.

La DG transmettra aux OS la répartition des primes actuelles.

Elle procèdera à un chiffrage de l’écart de nos rémunérations avec la grille de la fonction publique.

La prochaine réunion aura lieu après ces 2 chiffrages. Elle aura à l’ordre du jour l’étude de ces deux dossiers et l’examen de l’évolution du décret.

Réunion de négociation du protocole électoral agents publics envisagée le vendredi 20 mai prochain.

 

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trois articles de la loi Egalité et citoyenneté retouchent le statut des fonctionnaires – Acteurs Publics

Des dispositions de la loi “Égalité et Citoyenneté” qui modifient le statut de la fonction publique seront présentées en conseil commun le 15 mars. Elles élargissent notamment les conditions d’accès au troisième concours pour favoriser la prise en compte de l’apprentissage et facilitent l’entrée dans le secteur public pour des jeunes peu qualifiés.MEK

Le prochain Conseil commun de la fonction publique, programmé mardi 15 mars, étudiera 3 articles du projet de loi “Égalité et Citoyenneté” retouchant le statut des fonctionnaires. D’une part, les articles 39 et 40 qui, selon l’exposé des motifs et le texte du projet de loi, qu’a pu consulter Acteurs publics, “visent à accompagner et soutenir la mise en œuvre des politiques publiques destinées à diversifier l’accès à la fonction publique”. Et l’article 8, compris dans un chapitre intitulé “Citoyenneté et émancipation des jeunes”, destiné à “encourager l’engagement de la société dans son ensemble et de tous les citoyens au profit de missions de service public et d’intérêt général”.

Les conditions d’accès au troisième concours élargies. L’article 39 modifie les règles pour postuler au troisième concours des trois fonctions publiques avec pour objectif, selon le projet de loi, de leur redonner “une vocation d’ouverture à la diversité”. Le troisième concours s’adresse à des postulants disposant d’une expérience professionnelle antérieure. Pour résumer, le texte permettra aux apprentis et anciens apprentis souhaitant intégrer le secteur public de valoriser cette expérience.

Il précise par ailleurs : “En fonction des besoins identifiés, les statuts particuliers des corps et cadres d’emplois seront modifiés pour ouvrir plus largement la possibilité de recourir à cette troisième voie, notamment en catégorie B.” “Les durées d’activité professionnelle seront de même réduites et harmonisées par voie réglementaire ultérieurement afin d’élargir le vivier de candidats”, ajoute le projet de loi.

CDD et alternance. L’article 40 modifie les règles du “Pacte”, le parcours d’accès aux carrières de la fonction publique territoriale, hospitalière et d’État. Ce dispositif permet un contrat public alternant formation et stage à l’issue desquels une titularisation est ouverte. Le projet de loi détaille les changements souhaités par le gouvernement : “Il prévoit de faciliter l’accès à la fonction publique pour des jeunes âgés de moins de 28 ans peu ou pas qualifiés et étend aux emplois de catégorie B le dispositif dit « PACTE » qui n’est ouvert actuellement que pour l’accès à des emplois de la catégorie C dans les trois versants.”

Et de développer : “Cette nouvelle mesure permet à ces jeunes d’exercer dans le cadre d’un contrat à durée déterminée des fonctions relevant d’un emploi de la catégorie B tout en bénéficiant d’une formation en alternance pour obtenir le titre, le diplôme ou le niveau de qualification attendu dans le corps ou le cadre d’emplois concerné.” Deux dispositions sont ajoutées : l’une pour assurer “une plus grande transparence des recrutements”, via une commission pour la sélection des candidats ; l’autre pour “garantir le respect du principe d’égalité” via le contingentement des recrutements par cette voie à 10 % des emplois vacants ouverts au recrutement.

Le congé pour formation d’animateurs ouvert à tous les fonctionnaires. Aujourd’hui, les fonctionnaires de moins de 25 ans peuvent bénéficier d’un congé non rémunéré de 6 jours pour participer à des activités associatives, citoyennes ou d’éducation populaire leur permettant de “favoriser la formation ou le perfectionnement d’animateurs”. L’article 8 du texte de loi élargit à tous les agents la possibilité de bénéficier de ce congé. Une mesure destinée “à aménager le congé existant pour l’élargir et le rendre plus accessible et plus utile”. Le dispositif sera ouvert “à tous les bénévoles, toutes les associations pour la participation à la gouvernance associative”.

Qu’en pensent les organisations syndicales ? Pour FO, l’élargissement des conditions d’accès au troisième concours pose problème. “C’est détourner le troisième concours de son objectif initial et apporter une mauvaise réponse à la place des apprentis dans la fonction publique, relève Philippe Soubirous, secrétaire fédéral de la FGF-FO. Nous ne sommes bien sûr pas défavorables au développement de l’apprentissage dans le secteur public, mais ce procédé qui contourne des règles établies pose clairement problème.” Les syndicats s’exprimeront le 15 mars dans le cadre d’un Conseil commun de la fonction publique qui devrait par ailleurs aborder l’application du dispositif du compte personnel d’activité (CPA) – prévu dans le cadre du projet de loi initial de la ministre du Travail, Myriam El Khomri – dans la fonction publique. Un autre sujet sensible.

Sylvain Henry pour Acteurs Publics

Le gouvernement doit suspendre son projet de loi Travail – éditorial de J.C. mailly

jcmailly2mars2016Le projet de loi Travail est idéologiquement marqué : il s’agit de remettre en cause la nature des relations sociales en vigueur en rabougrissant le Code du travail, en affaiblissant le niveau national de la branche, en donnant la priorité à celui de l’entreprise et en court-circuitant les syndicats. Ce qui constitue rien de moins qu’une inversion sociale.
Dans ce cadre, le nombre de remises en cause est important : heures supplémentaires, travail de nuit, médecine du travail, semaine flexible, extension forfait jours, fractionnement des heures de repos, référendum, etc.

Sur la méthode, la concertation fut a minima : nos observations (à tous les niveaux) n’ont pas été entendues et nous n’avons jamais discuté de la totalité du texte, que nous avons eu très tardivement !

S’agissant de la réunion des syndicats, Force Ouvrière n’est pas signataire du texte, considérant qu’il est partial, partiel et qu’il avalise une grande partie du projet de loi.

Deux réunions sont programmées le 3 mars, le matin sur l’analyse du texte et l’après-midi (pour les syndicats qui le voudront !) pour arrêter une date de mobilisation, sachant que la date du 31 mars est dans les tuyaux. Même si (la presse s’en fait l’écho) le gouvernement discute beaucoup avec son interlocuteur privilégié, la CFDT, qui l’accompagne régulièrement, il se sent obligé de nous voir. Ce qui se fera cette semaine.

De deux choses l’une :
• ou le gouvernement veut effectivement et sérieusement discuter, alors il doit suspendre son projet de loi, ce qui veut dire qu’il annule tout le calendrier prévu ;
• ou il s’enferre et l’aménage avec qui vous savez et c’est le rejet d’un texte inamendable qu’il faut revendiquer.

Et pour cela, il faut mobiliser sans hésitation. Dans ces conditions, le report de quinze jours ne change rien. N’oublions pas qu’après ce texte il y aura pendant encore deux ans une refonte du Code du travail ; si c’est dans la même veine, la république sociale n’existera plus.

C’est inacceptable aujourd’hui et ce serait intolérable pour les générations à venir.
Il ne s’agit pas d’une querelle anciens/modernes

(c’est ce qu’on dit quand on ne sait plus quoi dire !).

C’est un choix entre progrès et régression, république et marché, démocratie et autoritarisme.

Lire l’éditorial de JC Mailly sur le site force-ouvriere.fr

RETRAIT du projet de loi contre le code du travail et manifestation unitaire le 9 mars

Les Unions régionales Île-de-France de la CGT, de la CGT-FO, de la FSU, de SOLIDAIRES et les organisations régionales étudiantes et lycéennes de l’UNEF, de la FIDL, de l’UNL se sont rencontrées le 29 février 2016.

Elles ont fait le constat d’analyses communes pour dénoncer les attaques portées contre la jeunesse et les travailleurs dans le cadre des contre-réformes des dernières années : ANI, Retraites, lois Macron, Touraine, Rebsamen, pacte de responsabilité, affaiblissement des services publics… De fait, ces choix politiques ont accentué l’austérité et la précarité !

Nous constatons toutes et tous que cette politique n’est pas la bonne ! C’est pourtant celle que le gouvernement a fait le choix de poursuivre en présentant son nouveau projet de « réforme du droit du travail », avec un cortège de régressions historiques : inversion de la hiérarchie des normes, remise en question du temps de travail, facilité de licenciement, remise en question des organisations syndicales… Le MEDEF l’avait rêvé, le gouvernement compte le réaliser ! Mais c’est sans compter sur la mobilisation des jeunes, des salariés, de la société !

Dès à présent, les URIF CGT – CGT-FO – FSU – SOLIDAIRES, les organisations syndicales étudiantes et lycéennes UNEF – UNL – FIDL décident de s’opposer, ensemble, à la destruction du code du travail en appelant les travailleurs, les étudiants, les lycéens à préparer une mobilisation interprofessionnelle, de grève, d’arrêts de travail, de manifestation d’ampleur le 31 mars jusqu’au retrait de ce projet de loi.

L’annonce du report de la présentation du projet de loi annoncé par le Premier Ministre ne change rien à notre détermination. Nous ne sommes pas dupes de ce délai accordé pour tenter d’amender à la marge un texte profondément dangereux.

C’est pourquoi, afin de préparer la mobilisation et les manifestations, nous appelons d’ores et déjà à participer à une manifestation le 9 mars 2016 entre le siège du MEDEF et le Ministère du Travail, première occasion de porter nos revendications et de faire la démonstration de la détermination commune à nos organisations régionales CGT – CGT-FO – FSU – SOLIDAIRES – UNEF – FIDL – UNL d’obtenir le retrait de ce projet de loi.

Manifestation unitaire régionale mercredi 9 mars 12H30 devant le MEDEF (Métro École Militaire)

greveAppel commun 9 mars 2016

FO demande le retrait de l’avant projet de loi de réforme du code du travail

la-ministre-du-travail-en-janvier-2016Afin de vous aider à mieux comprendre les effets négatifs du projet de loi El Khomri, vous trouverez ci dessous des liens sur des articles FO et celui du projet tel qu’il est présenté par le gouvernement :

L’avant projet : http://www.gouvernement.fr/loi-travail

Vous pouvez aussi si vous le souhaitez, soutenir cette pétition  #loitravailnonmerci  (818 440 signatures à ce jour) :
https://www.change.org/p/loi-travail-non-merci-myriamelkhomri-loitravailnonmerci?recruiter=314138383&utm_campaign=signature_receipt_twitter_dialog&utm_medium=twitter&utm_source=share_petition

Le 31 mars, il y aura peut-être soit une grève inter-syndicale soit un rassemblement contre le projet de loi El Khomri, c’est donc une date à retenir.
Une motion a été proposée aujourd’hui lors de la réunion des Délégués Syndicaux à la confédération, en présence de Fabien Milon/Sylvie  Szeferowicz : demande de retrait du projet de loi El Khomri : cette motion a été adoptée à l’unanimité des présents.

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