Catégorie : Tracts 2017

Retour de la multilatérale agents publics du 22 février 2017

Le 22 février dernier avait lieu une réunion entre l’établissement et les organisations syndicales. L’objectif était d’envisager l’avenir et les évolutions du statut 2003.

Cette réunion n’était pas une réunion de négociation mais bien une séance « d’information et de partage » (dixit la DG). FO est intervenu en début de séance pour rappeler à la DG qu’une demi-journée de réunion était insuffisante au regard du faible nombre de réunions annuelles spécifiques au statut 2003.

Nous avons ensuite examiné les textes et leurs projets d’aménagements avec la Direction.

La DG parle bien de « concertation » et non de négociation ! Pour autant, FO a porté haut et fort ses revendications sur les différents points sujets aux évolutions.

CPL/CPN

  • Pour FO, sous couvert de demeurer « général » dans les attendus du décret (dixit la DG), il n’est pas acceptable de lire que « le Directeur Général peut donner compétence aux CPN (Commissions Paritaires Nationales) pour donner un avis en lieu et place des CPL », sans fournir la moindre liste des compétences en question.
  • La DG prend prétexte d’un habillage juridique pour lui fournir politiquement la main sur des champs mal définis, pour ne pas dire pas définis du tout ! Comment garantir l’égalité de traitement entre les agents, en confiant au DG le soin de savoir ce qui « est le mieux », en fonction des circonstances, pour statuer sur leur sort ?
  • Trivialement, cela s’appelle offrir un chèque en blanc à la direction et en droit administratif verser « dans le fait du prince. »

Rappel de nos revendications sur ce point :

  • Le maintien des CPLU avec ses prérogatives quitte à ce qu’elles regroupent 2 établissements.
  • La remise en place des CPN d’appel en cas de partage de voix au sein des CPL.

VIAP/PROMOTION

Le décret institue l’abandon de la VIAP (que FO combat depuis 2003) et le retour à des promotions au choix sans toutefois préciser le volume d’agents concernés.  Le quota sera bon vouloir de la DG et « il sera bas et ce sera pris sur les autres quotas« …

Sur quels critères ? Comment cela sera- t-il encadré ? Quel recours ? Pas de réponses de la DG à ces questions.

Alors que nous revendiquons une augmentation générale des quotas de promotion (y compris des avancements accélérés), la DG évoque de prétendues avancées : le calcul de projection pour savoir comment déplafonner des agents en bout de grille et présenté sans aucune donnée chiffrée livrée en séance !

Une indication DG : les promotions aux choix se feront soit en CPN soit en CPLU. Les OS voteront, ensuite la décision finale appartiendra à la DG et ou/DR.

FO juge cette réponse pour le moins très floue !

Promotion sur titre

La DG n’indique pas sur quels métiers précisément, s’effectue la promotion sur titre, souhaitant rester sur des généralités… Tout au plus, elle évoque la possibilité pour un agent public d’accéder au poste de psychologue du travail, si celui-ci est titulaire du titre. Mais ce ne sera pas écrit dans le marbre !

Promotion sur place

Ce sera étudié au cas par cas mais ne peut pas être inscrite sur le décret car c’est juridiquement interdit.

Promotion automatique des agents de niveaux I et I bis au niveau supérieur

Cette demande de FO sera étudiée pendant les négociations à venir sur la classification des agents privés…

FO a demandé une augmentation des postes de niveau III, afin de faciliter les mutations des collègues de ce niveau d’emploi.

Accès aux échelons exceptionnels

La DG propose de réévaluer à la hausse le taux qui est actuellement de 10% ; elle est en discussion avec la DGFP pour une augmentation de 15 à 25%.

D’après la DG, si le taux est à 15% sur les 10 prochaines années, cela permettrait de donner un échelon exceptionnel au moins 1 fois à tous ceux/celles qui y seraient éligibles.

Sur l’augmentation des taux, FO est favorable car correspond à sa revendication. Affaire à suivre…

Avancements accélérés

FO revendique une augmentation du quota et un examen en termes de recours au niveau des CPN. 3

Sélections internes

FO demande un calendrier défini, une augmentation du nombre de sélections et une augmentation des postes proposés à l’issue de chaque sélection.

Entretien d’ Evaluation périodique

FO a demandé des précisions sur les modalités et quels entretiens sont obligatoires. Réponse différée… Rappel de nos revendications sur ce point de la promotion au choix: modalités définies, critères objectifs. Une enveloppe supplémentaire, notre revendication étant une augmentation générale des quotas de promotion !

REMUNERATION et PRIME ANNUELLE (point d’indice : 4,6860)

Le projet de décret valide la suppression du complément collectif variable (prime annuelle versée en mars) remplacé par une bonification de 10 points d’indice pour chaque agent, la suppression du dispositif CICA et la création d’une modalité juridique permettant au DG de verser de son propre chef et sans demander une modification de décret, une « prime exceptionnelle ». Prime que le DG pourra verser pour « efforts fournis ».

Reste à savoir quand exactement le DG pourrait bien avoir l’occasion de gratifier les collègues de ces dites primes ??

CICA

Pour FO, il est inadmissible que le budget dévolu à ce dispositif qui disparait ne soit pas réaffecté sous la forme d’une augmentation du nombre de points aux agents. Les agents sont d’ailleurs déjà perdants de par la suppression du complément collectif variable.

En effet, la bonification forfaitaire de 10points (46,860 euros/mois) est inférieure aux évaluations des OS (11,30 à 13 points minimum : 52,95 euros à 60,92 euros/mois).

FO a exigé de nouveau une augmentation de la dotation !

On en vient à se demander, sans réponse apportée par la direction, si ce décret ne minore pas la masse salariale globale des agents publics !

FO s’interroge aussi sur le paradoxe consistant à supprimer d’un côté le complément collectif variable (qui est bel et bien une prime) pour introduire dans le même temps dans le décret l’opportunité au DG de verser des primes exceptionnelles…

Bref, sous couvert de toilettage juridique, il est clair que ce projet de décret tend surtout à asseoir politiquement la mainmise du DG sur le statut des agents publics, notamment sous l’angle de leur rémunération. Autant dire que FO n’y souscrit bien évidemment pas !

Prime de fonction (part variable et fixe)

FO redemande son intégration dans le traitement de base. La DG en a pris note et va y réfléchir.

La DG a rencontré le service technique de la DGFP en janvier 2017 pour leur présenter cette proposition de décret. Leur prochaine rencontre aura lieu le 1 er mars 2017.

Si cette proposition de décret est acceptée par nos tutelles en 2017,

l’arrêté devra être mis en place dès le 1/01/18.

 

Les élections pour les commissions paritaires nationales et locales ont lieu demain 28 février

VOTEZ POUR FAIRE ENTENDRE VOTRE VOIX !

Communication élection CPN5

Vous êtes cadres IVB ou VA, et vous avez choisi il y a 7 ans de rester dans le régime de statut public qui était le vôtre à l’ANPE.

Certains d’entre vous ont pris cette décision :

  • par conviction politique à l’idée qu’ils se font d’un Service Public,
  • par attachement, habitude, et crainte d’un système inconnu,
  • par intérêt personnel de ne pas avoir à renoncer à quelques dispositions statutaires
  • des agents contractuels de l’Etat importantes dans leur situation personnelle et/ou professionnelle,
  • d’autres encore pour éviter de se voir soumis de nouveau à un arbitraire hiérarchique ou économique (anciens cadres issus du privé, et ayant déjà vécu un licenciement…)
  • d’autres enfin parce qu’ils avaient un parcours professionnel atypique et qu’ils ne se voyaient pas d’avenir serein en tant que salariés cadres de droit privé dans le nouveau « format » institutionnel RH à venir.

logo jenoustousrond7 années se sont écoulées depuis. 7 ans pour faire un constat objectif et factuel : même si les plus naïfs d’entre nous n’avaient pas cru aveuglément aux promesses de « meilleur des deux statuts », ils étaient loin d’imaginer qu’ils seraient réduits à devenir les derniers des Mohicans , « parqués » et oubliés dans ce sous-prolétariat qu’est devenu le personnel statut public au sein de Pôle Emploi, en particulier pour les ex-cadres ANPE.

Les exemples sont maintenant nombreux, les situations d’iniquité multiples, et les mécontentements, en sourdine au début (reliquat de la « culture d’encadrement » oblige !) commencent à gronder plus fortement…

Peut-être faites-vous partie de ceux qui se disent que maintenant, ça suffit !

Quel ex-directeur d’agence, quel ex-chargé de mission DDA, DR ou DG a encore le sentiment (et les preuves quotidiennes) d’être considéré par son employeur comme faisant partie de l’encadrement, c’est-à-dire de ceux chargé de penser les déploiements de la stratégie nationale et la production, de la mettre en œuvre avec des hommes et des moyens, de la contrôler, de l’améliorer, bref d’apporter sa pierre à l’édifice collectif en ayant des responsabilités, d’avoir un rôle décisionnel à jouer ?

Plus grand monde parmi nous !
Nombre d’entre-vous pensent en cachette : bienheureux ceux qui ont « fait leur valise » et tenté l’aventure chez un autre employeur, public ou privé, dans le cadre d’une disponibilité ou d’un congé de créateur d’entreprise !

Le funeste signal de départ avait été donné dès 2009 avec l’obligation faite à tous les chargés de mission de « pointer » à la badgeuse (sous prétexte d’OATT), assimilant de facto ce métier à un travail « posté », sans responsabilité ni confiance intrinsèque, puisqu’ils n’étaient ainsi plus maîtres de l’organisation de leur temps.

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Après ce « cheval de Troie » du badgeage, il y eu d’autres coups de butoir : les évictions de certains comités de direction, séminaires, puis réunions de travail.

Les carrières sont bloquées : après avoir fait leurs preuves de compétence pendant de longues années sur le terrain et en structure, certains ayant postulé pour évoluer professionnellement vers des fonctions de DTD ou DT se sont entendu répondre qu’ « étant Statut Public, ça allait être difficile… » (sic !) faisant ainsi comprendre sans ambiguïté qu’être agent public, ça n’était pas « corporate » comme on dit dans les entreprises du CAC40, que ça inspirait la méfiance des hautes instances de direction…

Le cadre public, c’est manifestement le nouvel « ennemi de l’intérieur », pour nos états-majors privatistes (en attendant d’être privatisés…).

A d’autres, on exige de passer par diverses fourches caudines (VIAP) d’évaluation de leurs compétences et aptitudes à exercer des fonctions supérieures, or ces pseudo- évaluations sont basées sur la complétude de dossiers inadaptés aux contextes actuels, voire obsolètes, et ne donnent aucune chance aux postulants d’être « dans la course » objectivement.

Sans parler du métier de chargé de mission, dont les fonctions se sont réduites comme peau de chagrin depuis 7 ans, en termes de contenu et de responsabilités.

« Parqués et oubliés », ce sont bien les paroles de nombre d’entre-vous…
Alors que faire quand il reste tout de même 10 ou 15 ans avant la cessation d’activité ? D’abord ne pas se résigner, ne pas baisser les bras : parler, échanger, dénoncer, et agir… et voter !

Ces élections du 28 février sont l’occasion de commencer à changer les choses, et d’éviter cette « chronique d’une mort annoncée » pour notre Statut.
FO est bien décidée à porter la défense de vos droits et intérêts de cadres publics.

Nous ne vous promettons pas le « grand soir » ni la révolution : la fusion est là, c’est une réalité, il faut être pragmatique et efficace. Il n’y aura pas de retour en arrière institutionnel.
Mais il faut tout faire pour éviter la fuite en avant et la dégradation de nos situation actuelles, et aboutir à des rectifications de ces iniquités flagrantes, voire processus quasi-discriminants, car ces injustices sont devenues inacceptables !

fopppe

Les élus de FO mettront toute leur énergie à obtenir :

  • la suppression définitive de la VIAP pour l’accès au niveau VA
  • la mise en place au niveau national d’un conseiller carrières spécifiquement dédié à l’accompagnement des cadres publics en interne (détection de potentiel et évaluation) et également chargé de la mise en place de passerelles professionnelles avec d’autres établissements publics (mises à disposition)
  • l’obligation d’un entretien formalisé avec le recruteur en cas de candidature (plus de réponses évasives au téléphone voire de fin de non-recevoir données par une assistante)
  • la renégociation avec le Directeur Général concernant les quotas de PVT, mise en place d’un nouveau mode de calcul pour les quotas d’avancements et carrières exceptionnelles. (le mode de calcul ancien ayant actuellement pour conséquence de priver 95% des cadres d’une quelconque possibilité chaque année)
  • une négociation avec le DG pour qu’il aligne le système des gratifications des médailles du Travail des agents publics sur celles de la CNN privée.
  • badgeages et horaires : exiger la transparence totale sur les listes régionales de cadres au forfait, et mise en place de critères objectifs et partagés intégrés dans l’OATT (finis les petits arrangements entre amis et les avantages en nature…)
  •  travail de fond avec les RH DG pour définir l’avenir du métier de chargé de mission en structure. (stop aux « placardisations » et aux déqualifications : utiliser aux mieux les savoir-faire).

 

Vous avez tous reçu votre matériel électoral : le 28 février, voter FO,
c’est voter pour votre avenir professionnel
et pour le respect de votre dignité d’agent public

enveloppe vote FO

Pour la défense du service public, de l’assurance chomage… et de nos intérêts !

Les syndicats CGT, FO, SNU et Sud appellent les personnels de Pôle Emploi à la grève à partir du 6 mars prochain, notamment pour le retrait de l’accord GPEC (Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) et pour l’arrêt de « Pôle emploi 2020 ».
Nous tiendrons des assemblées générales pour préparer la grève et la manifestation nationale du 7 mars.

Avec les hospitaliers, les territoriaux, les fonctionnaires d’Etat, les agents de la sécurité sociale…, le 7 mars prochain :

TOUS EN GREVE ET EN MANIFESTATION NATIONALE A PARIS

La mise en oeuvre de la GPEC par la Direction de Pôle Emploi, soutenue en ce sens par ses habituels
complices – les mêmes qui, soit dit en passant, ont appuyé le gouvernement sur le pacte de responsabilité et la loi Travail –, porte en elle-même tous les éléments du démantèlement programmé de l’Assurance Chômage et du service public de l’emploi : sous-traitance, externalisation, automatisation, segmentation de l’intermédiation, menace de régionalisation, entraînant la remise en cause de la convention collective nationale et du statut de 2003… C’est inacceptable !
Cette offensive généralisée contre le service public, l’Assurance chômage (issue du paritarisme) et nos métiers s’inscrit dans une politique globale, tant sur le plan national qu’international, de casse des services publics, d’atomisation des garanties collectives de salariés (loi Travail,…), de démantèlement de la protection sociale collective.
Comme pour la branche maladie de la sécurité sociale – qui finance les hôpitaux à 90 % –, les caisses de retraites ou les CAF, l’objectif du gouvernement et du patronat est d’en finir avec le salaire différé, pour laisser place à l’assurance individuelle privée.
Les conséquences d’une telle politique sont dramatiques : on le voit justement et notamment dans les hôpitaux, complètement dépassés ces dernières semaines par une simple épidémie de grippe hivernale, du fait des suppressions de postes et de lits.
Le 7 mars, les fédérations de la Santé et de l’Action sociale CGT, FO et Sud appellent ces personnels à faire grève et à manifester à Paris, pour l’abrogation de la loi Touraine et l’abandon des Groupements hospitaliers de Territoires (GHT).
Mais au final le 7 mars, ce n’est pas seulement la défense de l’hôpital public, c’est de la défense de la sécurité sociale, de l’Assurance chômage, des services publics et de toutes les conquêtes sociales qu’il s’agit. Les appels de fédérations FO, CGT et Sud à la grève et à la manifestation à Paris ce 7 mars se succèdent : les agents de la sécu, les fonctionnaires territoriaux, les fonctionnaires d’Etat rejoindront les hospitaliers dans la grève et la manifestation nationale. Maintenant toutes les fédérations de Fonctionnaires FO et CGT appellent aux 7. Les agents de Pôle emploi – à la fois organisme de service public et instrument de la protection sociale collective – doivent y prendre toute leur place.

Comme pour la sécu et les hôpitaux, la défense du service public de l’emploi et de l’assurance chômage nécessite dès maintenant notre mobilisation !

C’est ENSEMBLE que nous pourrons faire reculer les politiques d’austérité et gagner sur nos revendications particulières, FO Pôle Emploi appelle à son tour tous les personnels à la grève et à la manifestation à Paris le 7 mars prochain.

Plate forme revendicative intersyndicale : Tous ensemble en grève le 6 mars 2017

snu cgt fo sud

Dans un contexte d’austérité budgétaire, de baisse des effectifs (-1,4%) et d’augmentation de la charge de travail, la dégradation des conditions de travail s’amplifie.
Nous le vivons au quotidien : course à la productivité, mutualisations, réorganisations, heures supplémentaires voire écrêtées, multiplication des contrats précaires.
Tout cela est inscrit dans l’actuelle Convention Tripartite que Pôle emploi 2020 décline opérationnellement.

Pour nos organisations, la casse des garanties collectives – à travers par exemple le projet d’accord de Classification réputé non écrit ou bien encore l’accord GPEC en vigueur – doit être combattue.
En effet, par l’accord dit GPEC (Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences) la direction de Pôle emploi organise la transformation massive des métiers GDD, du conseil à l’emploi, des A2S, des pôles appui, des fonctions support.

L’objectif de l’accord est d’accompagner la mise en oeuvre de la restructuration d’ampleur que nous subissons aujourd’hui par le plan stratégique Pôle Emploi 2020.

Ce plan a pour effet notamment :

  • La suppression des A2S et la déqualification des psychologues du travail
  • La disparition quasi totale du métier d’indemnisation et l’externalisation de l’assurance chômage
  • La diminution drastique des fonctions support (DT, DR, DPSR) et appui gestion (PAG)
  • Une nouvelle segmentation du métier des Conseillers à l’emploi (CEP/suivi/…)
  • La dématérialisation à outrance (NPDE, Emploi Store, mail.net, DSN,…) et le lancement de « Bob emploi », dans une nouvelle tentative de substitution des conseillers par la machine et de mise à distance des usagers.
  • L’accroissement de l’externalisation et de la privatisation de nos missions
  • Le déploiement d’une nouvelle « offre de service » entrainant une réorganisation immobilière avec le projet « agence de demain » et la réduction du nombre d’agences en lien avec le développement des Maisons de Service Au Public (MSAP)

Ces orientations – que la DG tente de justifier notamment par une automatisation de nos activités soit disant inéluctable – constituent une offensive généralisée visant à l’abandon de nos missions, nos métiers, de la CCN et du statut 2003, au profit du privé lucratif. Dans le même temps, de lourdes menaces de régionalisation pèsent sur Pôle emploi.

Dans ce contexte, nos organisations syndicales sont convaincues que de telles orientations ne s’accompagnent pas mais se combattent, c’est le démantèlement de notre outil de travail qui est engagé.
C’est pourquoi, elles appellent les personnels de Pôle emploi à se mobiliser massivement pour obtenir :
  • Le retrait de l’accord GPEC et l’arrêt de la mise en oeuvre de Pôle emploi 2020 dont
    OSSPP.
  • La fin de tout processus de Régionalisation et de privatisation et la défense du caractère public et national de Pôle emploi
  • La défense de nos missions de service public et de protection sociale collective dans le cadre du régime d’assurance chômage, le maintien des activités de Pôle emploi telles que prévues par la loi de fusion du 13/02/2008.
  • L’arrêt de la sous-traitance et la ré-internalisation de toutes nos activités
  • La reconnaissance et le maintien de tous nos métiers dans le respect de nos expertises, qualifications et identités professionnelles
  • L’embauche de personnel en CDI
  • L’amélioration de nos conditions de travail et de la qualité du service rendu aux usagers
  • Une augmentation générale des salaires et traitements (point d’indice et point salaire)
  • Une classification garante des qualifications et de l’expérience acquise dans nos métiers, intégrant un déroulement de carrière automatique pour toutes et tous

POUR L’AVENIR DE NOS MISSIONS, DE NOS MÉTIERS, DE NOS EMPLOIS
TOUS ENSEMBLE EN GRÈVE À PARTIR DU LUNDI 06 MARS 2017 PARTOUT REGROUPONS-NOUS DANS LES RASSEMBLEMENTS ET LES ASSEMBLÉES GÉNÉRALES POUR DÉCIDER COLLECTIVEMENT DES SUITES À DONNER À LA MOBILISATION

Lire le tract en PDF : CGT-SNU-FO-SUD-plateforme_ intersyndicale-6 mars 2017

FO SUD CGT et SNU appellent à la grève le 6 mars 2017

intersyndicale 6 mars 2017

TOUS ENSEMBLE EN GRÈVE À PARTIR DU LUNDI 06 MARS 2017

PLATEFORME REVENDICATIVE INTERSYNDICALE

Dans un contexte d’austérité budgétaire, de baisse des effectifs (-1,4%) et d’augmentation de la charge de travail, la dégradation des conditions de travail s’amplifie.

Nous le vivons au quotidien : course à la productivité, mutualisations, réorganisations, heures supplémentaires voire écrêtées, multiplication des contrats précaires. Tout cela est inscrit dans l’actuelle Convention Tripartite que Pôle emploi 2020 décline opérationnellement.

Pour nos organisations, la casse des garanties collectives – à travers par exemple le projet d’accord de Classification réputé non écrit ou bien encore l’accord GPEC en vigueur – doit être combattue.

En effet, par l’accord dit GPEC (Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences) la direction de Pôle emploi organise la transformation massive des métiers GDD, du conseil à l’emploi, des A2S, des pôles appui, des fonctions support.

L’objectif de l’accord est d’accompagner la mise en œuvre de la restructuration d’ampleur que nous subissons aujourd’hui par le plan stratégique Pôle Emploi 2020.

Ce plan a pour effet notamment :

  • La suppression des A2S et la déqualification des psychologues du travail • La disparition quasi totale du métier d’indemnisation et l’externalisation de l’assurance chômage
  • La diminution drastique des fonctions support (DT, DR, DPSR) et appui gestion (PAG) • Une nouvelle segmentation du métier des Conseillers à l’emploi (CEP/suivi/…)
  • La dématérialisation à outrance (NPDE, Emploi Store, mail.net, DSN,…) et le lancement de « Bob emploi », dans une nouvelle tentative de substitution des conseillers par la machine et de mise à distance des usagers.
  • L’accroissement de l’externalisation et de la privatisation de nos missions
  • Le déploiement d’une nouvelle « offre de service » entrainant une réorganisation immobilière avec le projet « agence de demain » et la réduction du nombre d’agences en lien avec le développement des Maisons de Service Au Public (MSAP)

Ces orientations – que la DG tente de justifier notamment par une automatisation de nos activités soit disant inéluctable – constituent une offensive généralisée visant à l’abandon de nos missions, nos métiers, de la CCN et du statut 2003, au profit du privé lucratif. Dans le même temps, de lourdes menaces de régionalisation pèsent sur Pôle emploi.

Dans ce contexte, nos organisations syndicales sont convaincues que de telles orientations ne s’accompagnent pas mais se combattent, c’est le démantèlement de notre outil de travail qui est engagé.

C’est pourquoi, elles appellent les personnels de Pôle emploi à se mobiliser massivement pour obtenir :

  • Le retrait de l’accord GPEC et l’arrêt de la mise en œuvre de Pôle emploi 2020 dont OSSPP.
  • La fin de tout processus de Régionalisation et de privatisation et la défense du caractère public et national de Pôle emploi
  • La défense de nos missions de service public et de protection sociale collective dans le cadre du régime d’assurance chômage, le maintien des activités de Pôle emploi telles que prévues par la loi de fusion du 13/02/2008.
  • L’arrêt de la sous-traitance et la ré-internalisation de toutes nos activités
  • La reconnaissance et le maintien de tous nos métiers dans le respect de nos expertises, qualifications et identités professionnelles • L’embauche de personnel en CDI
  • L’amélioration de nos conditions de travail et de la qualité du service rendu aux usagers
  • Une augmentation générale des salaires et traitements (point d’indice et point salaire)
  • Une classification garante des qualifications et de l’expérience acquise dans nos métiers, intégrant un déroulement de carrière automatique pour toutes et tous

POUR L’AVENIR DE NOS MISSIONS, DE NOS MÉTIERS, DE NOS EMPLOIS

TOUS ENSEMBLE EN GRÈVE À PARTIR DU LUNDI 06 MARS 2017

 

PARTOUT REGROUPONS-NOUS DANS LES RASSEMBLEMENTS ET LES ASSEMBLÉES GÉNÉRALES POUR DÉCIDER COLLECTIVEMENT DES SUITES À DONNER À LA MOBILISATION

 

Lire le tract en PDF : 2017-01-19-CGT-SNU-FO-SUD-plateforme_-intersyndicale-6-mars-2017

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