Catégorie : Élections 2017

Communication élection CPN5

Vous êtes cadres IVB ou VA, et vous avez choisi il y a 7 ans de rester dans le régime de statut public qui était le vôtre à l’ANPE.

Certains d’entre vous ont pris cette décision :

  • par conviction politique à l’idée qu’ils se font d’un Service Public,
  • par attachement, habitude, et crainte d’un système inconnu,
  • par intérêt personnel de ne pas avoir à renoncer à quelques dispositions statutaires
  • des agents contractuels de l’Etat importantes dans leur situation personnelle et/ou professionnelle,
  • d’autres encore pour éviter de se voir soumis de nouveau à un arbitraire hiérarchique ou économique (anciens cadres issus du privé, et ayant déjà vécu un licenciement…)
  • d’autres enfin parce qu’ils avaient un parcours professionnel atypique et qu’ils ne se voyaient pas d’avenir serein en tant que salariés cadres de droit privé dans le nouveau « format » institutionnel RH à venir.

logo jenoustousrond7 années se sont écoulées depuis. 7 ans pour faire un constat objectif et factuel : même si les plus naïfs d’entre nous n’avaient pas cru aveuglément aux promesses de « meilleur des deux statuts », ils étaient loin d’imaginer qu’ils seraient réduits à devenir les derniers des Mohicans , « parqués » et oubliés dans ce sous-prolétariat qu’est devenu le personnel statut public au sein de Pôle Emploi, en particulier pour les ex-cadres ANPE.

Les exemples sont maintenant nombreux, les situations d’iniquité multiples, et les mécontentements, en sourdine au début (reliquat de la « culture d’encadrement » oblige !) commencent à gronder plus fortement…

Peut-être faites-vous partie de ceux qui se disent que maintenant, ça suffit !

Quel ex-directeur d’agence, quel ex-chargé de mission DDA, DR ou DG a encore le sentiment (et les preuves quotidiennes) d’être considéré par son employeur comme faisant partie de l’encadrement, c’est-à-dire de ceux chargé de penser les déploiements de la stratégie nationale et la production, de la mettre en œuvre avec des hommes et des moyens, de la contrôler, de l’améliorer, bref d’apporter sa pierre à l’édifice collectif en ayant des responsabilités, d’avoir un rôle décisionnel à jouer ?

Plus grand monde parmi nous !
Nombre d’entre-vous pensent en cachette : bienheureux ceux qui ont « fait leur valise » et tenté l’aventure chez un autre employeur, public ou privé, dans le cadre d’une disponibilité ou d’un congé de créateur d’entreprise !

Le funeste signal de départ avait été donné dès 2009 avec l’obligation faite à tous les chargés de mission de « pointer » à la badgeuse (sous prétexte d’OATT), assimilant de facto ce métier à un travail « posté », sans responsabilité ni confiance intrinsèque, puisqu’ils n’étaient ainsi plus maîtres de l’organisation de leur temps.

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Après ce « cheval de Troie » du badgeage, il y eu d’autres coups de butoir : les évictions de certains comités de direction, séminaires, puis réunions de travail.

Les carrières sont bloquées : après avoir fait leurs preuves de compétence pendant de longues années sur le terrain et en structure, certains ayant postulé pour évoluer professionnellement vers des fonctions de DTD ou DT se sont entendu répondre qu’ « étant Statut Public, ça allait être difficile… » (sic !) faisant ainsi comprendre sans ambiguïté qu’être agent public, ça n’était pas « corporate » comme on dit dans les entreprises du CAC40, que ça inspirait la méfiance des hautes instances de direction…

Le cadre public, c’est manifestement le nouvel « ennemi de l’intérieur », pour nos états-majors privatistes (en attendant d’être privatisés…).

A d’autres, on exige de passer par diverses fourches caudines (VIAP) d’évaluation de leurs compétences et aptitudes à exercer des fonctions supérieures, or ces pseudo- évaluations sont basées sur la complétude de dossiers inadaptés aux contextes actuels, voire obsolètes, et ne donnent aucune chance aux postulants d’être « dans la course » objectivement.

Sans parler du métier de chargé de mission, dont les fonctions se sont réduites comme peau de chagrin depuis 7 ans, en termes de contenu et de responsabilités.

« Parqués et oubliés », ce sont bien les paroles de nombre d’entre-vous…
Alors que faire quand il reste tout de même 10 ou 15 ans avant la cessation d’activité ? D’abord ne pas se résigner, ne pas baisser les bras : parler, échanger, dénoncer, et agir… et voter !

Ces élections du 28 février sont l’occasion de commencer à changer les choses, et d’éviter cette « chronique d’une mort annoncée » pour notre Statut.
FO est bien décidée à porter la défense de vos droits et intérêts de cadres publics.

Nous ne vous promettons pas le « grand soir » ni la révolution : la fusion est là, c’est une réalité, il faut être pragmatique et efficace. Il n’y aura pas de retour en arrière institutionnel.
Mais il faut tout faire pour éviter la fuite en avant et la dégradation de nos situation actuelles, et aboutir à des rectifications de ces iniquités flagrantes, voire processus quasi-discriminants, car ces injustices sont devenues inacceptables !

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Les élus de FO mettront toute leur énergie à obtenir :

  • la suppression définitive de la VIAP pour l’accès au niveau VA
  • la mise en place au niveau national d’un conseiller carrières spécifiquement dédié à l’accompagnement des cadres publics en interne (détection de potentiel et évaluation) et également chargé de la mise en place de passerelles professionnelles avec d’autres établissements publics (mises à disposition)
  • l’obligation d’un entretien formalisé avec le recruteur en cas de candidature (plus de réponses évasives au téléphone voire de fin de non-recevoir données par une assistante)
  • la renégociation avec le Directeur Général concernant les quotas de PVT, mise en place d’un nouveau mode de calcul pour les quotas d’avancements et carrières exceptionnelles. (le mode de calcul ancien ayant actuellement pour conséquence de priver 95% des cadres d’une quelconque possibilité chaque année)
  • une négociation avec le DG pour qu’il aligne le système des gratifications des médailles du Travail des agents publics sur celles de la CNN privée.
  • badgeages et horaires : exiger la transparence totale sur les listes régionales de cadres au forfait, et mise en place de critères objectifs et partagés intégrés dans l’OATT (finis les petits arrangements entre amis et les avantages en nature…)
  •  travail de fond avec les RH DG pour définir l’avenir du métier de chargé de mission en structure. (stop aux « placardisations » et aux déqualifications : utiliser aux mieux les savoir-faire).

 

Vous avez tous reçu votre matériel électoral : le 28 février, voter FO,
c’est voter pour votre avenir professionnel
et pour le respect de votre dignité d’agent public

enveloppe vote FO

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