Flash CCE – 20 février 2017

Information sur la méthodologie définie par le national, utilisée par les directions régionales pour préparer leur plan d’action de mise en œuvre de la trajectoire d’évolution de l’activité indemnisation, présentation de l’état des lieux charges et ressources à ce jour.

Ce CCE ne comportait que ce seul point à l’ordre du jour, à la demande de plusieurs CE (principalement à l’initiative de FO). L’enjeu était de comprendre comment la Direction Générale a conçu son projet « trajectoire GDD » et imposé sa vision à chaque région. Nous réclamions une consultation en CCE, mais la DG l’a refusée estimant que seules les régions étaient impactées par ce projet !

Après notre déclaration préalable, la Direction Générale représentée par M. OHIER (DGA en charge du réseau), nous a fait une très longue présentation, avec comme leitmotiv que les chiffres de baisse de charge constatés déjà étaient « incontestables », s’appuyant entre autre sur les données issues de RDVA, et que les prévisions de 30% de baisse de charge étaient réalistes au vue des éléments en possession de la DG.

Pour FO, le nœud du problème est que justement les chiffres de la DG sont contestables. Plusieurs exemples ainsi qu’une expertise (expertise Rhône-Alpes-Auvergne de décembre 2016 sur la charge de travail GDD- cabinet SYNDEX), prouvent que la DG, en se contentant d’observer RDVA, nie sciemment l’activité réelle des collègues. Pour preuve, depuis la fermeture de l’après-midi, la Direction avance qu’il y a moins de programmation d’ARC indemnisation donc moins de charge de travail. Si nous ne contestons pas le fait que la programmation ait diminué, cela ne signifie pas qu’il y ait moins de charge de travail, puisque en deux fois moins de temps, il faut traiter autant d’interpellations sur une demi-journée que sur une journée complète, ce que la DG ne conteste pas. De plus, et c’est plus que surprenant, la Direction Générale, nous a indiqué avoir un peu corrigé ses calculs de baisse de charge, car, elle n’avait pas intégré qu’il y avait des heures supplémentaires consacrées à l’indemnisation !?

A ce stade nous avons posé six questions précises à la Direction :

  • Comment a été estimée l’activité liée à mail.net ? Sachant qu’à l’heure actuelle, seul le ticket d’entrée compte et que seuls les conseillers placements en sont destinataires.
  • Comment est comptabilisée l’activité de reprise manuelle des liquidations automatiques réalisées à tort dans le cadre de l’inscription par internet ?
  • Quel outil va être mis en place dans chaque région, pour mesurer la baisse de charge ? Est-ce un outil national et/ou régional
  • Qui construit l’outil ?

Et sur l’application de l’accord GPEC dans le cadre de trajectoire GDD :

  • L’accord GPEC, prévoit en son article 5.1, avant dernier alinéa, que la prime de 700 euros brut est versée en mai 2017. Cela signifie-t-il que dès le 1er juin 2017, une fois la prime versée, l’ensemble des « bi-compétents » arrête immédiatement son activité d’indemnisation ?
  • Est-ce l’agent ou l’Etablissement qui choisit la date de renoncement à son activité en décroissance dans le cadre de l’article 5.2 ?

Sur les deux premières questions, le moins que l’on puisse dire est que la Direction est restée évasive, se contentant de dire qu’elle ne pouvait pas observer cette charge de travail et que les régions avaient donné des indications. En ce qui concerne la construction de l’outil de mesure de la baisse de la charge de travail, c’est la DG qui le construit et qui nous fera partager ses observations dans six mois.

En ce qui concerne l’application des dispositions de l’accord GPEC sur l’activité indemnisation, après une valse-hésitation, le DGA RH a reconnu que ce n’est pas l’agent qui choisira la date de l’arrêt de sa bi-compétence et ou de son activité GDD. C’est la Direction qui reste totalement maître du calendrier : « il nous faut d’abord constater la baisse de charge avant de laisser partir les collègues ». Comme un gimmick les deux DGA présents nous ont indiqué qu’ils étaient « responsables » et donc qu’il était hors de question de dégrader la qualité de liquidation de « leur » réseau !

Pour FO , il est plus qu’étonnant que la DG utilise des chiffres sans aucun contrôle de gestion et que l’augmentation des charges induite par son souhait de « pro-activité » sur l’indemnisation soit minorée !

En définitive, nous n’avons pas obtenu de chiffres concrets et les collègues restent totalement inféodés aux aléas du calcul de charge que la DG voudra bien partager avec les régions !

Aux CE de s’emparer de ces questions, sachant qu’en séance, CGC et CFTC n’ont pas posé la moindre question pour défendre nos collègues.

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Updated: 23 février 2017 — 10h56
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